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Ici seront postés toutes les infos concernant la Ligue 1 !

La liste des candidats

Neuf opérateurs ont répondu, ce matin, à l'appel d'offres de la Ligue de football professionnel (LFP) pour les droits de la L1 entre 2008 et 2012. Dans l'ordre d'arrivée dans les locaux du cabinet d'avocats Clifford Chance, chargé de recevoir les plis : Orange, venu avec trois cartons entiers, qui a fait une offre très complète incluant les lots Premium, bien au-delà donc du lot 12, celui des droits mobiles. Direct 8, la chaîne détenue par Vincent Bolloré et diffusée sur la TNT gratuite, est arrivée en deuxième. Le pli a été remis par Thierry Chelman, le responsable des sports.

Troisième à se présenter : M6 avec une caisse scellée. Ensuite, Vivendi est arrivé à 11H25, très vite suivi de TF1 et d'Eurosport. Septième à pénétrer dans les locaux de Clifford Chance, place Vendôme, à Paris : France Télévsions, avec deux enveloppes sous le bras de Sven Lecuyer, adjoint au directeur des sports. La surprise est arrivée en huitième position avec DailyMotion, un site de partage de vidéos. Avant l'arrivée du groupe Canal+, à 11H45, soit un quart d'heure avant l'heure limite.

Canal+ a remis des offres sur dix lots sur douze, laissant à sa maison mère Vivendi le soin de répondre à la Vidéo à la demande (VOD) et aux droits mobiles. La Ligue précise que chacun des douze lots a suscité au moins deux candidatures, et certains jusqu'à cinq.

Etienne MOATTI

Source : l'Equipe

22ème Journée

NE PAS PERDRE LE NORD

En queue de peloton, Lens et Lille ont beaucoup à perdre mercredi, respectivement à Valenciennes (18h30) et contre Le Mans (20h00). Leader fragile, l'OL voudra rebondir face à Lorient alors que les Verts clôtureront la journée jeudi à Bordeaux (20h45), nouveau deuxième. Marseille est à Nancy et le PSG reçoit Metz.

LENS sur sa lancée ?

Il semble loin le temps où Lille jouait les cadors en Ligue des champions et où Lens s'affichait en pimpant dauphin de Lyon. Il y a un an, débutait l'incroyable dégringolade des deux ténors du nord, respectivement 17e et 18e. Pour Lens, les choses s'arrangent et le public du Nord ne devrait pas bouder son plaisir à se rendre en fin d'après-midi à Nungesser pour le derby entre Valenciennes et le Racing (18h30). Meilleure formation à domicile avec huit succès en dix matches mais prise de court samedi à Marseille (1-3), Valenciennes accueille un Racing Club de Lens euphorique, métamorphosé et décomplexé. Les deux brillants succès à Bollaert face à Nancy (3-0) et Lyon (3-0) ont rallumé la flamme d'un groupe artésien à la dérive il y a encore dix jours à Paris (0-3), pour la première de Leclercq. Le Druide retrouve d'ailleurs VA, qu'il avait poussé du National en L2 il y a trois ans. Malgré cette embellie, Lens doit poursuivre ses efforts et garder son enthousiasme car sa position de relégable ne lui permet pas la moindre baisse de régime. Le discours est sensiblement le même pour le voisin Lille, à égalité de points (23) avec le RCL, qui possède toutefois un match en retard à disputer. Auteur d'un nul heureux à Sochaux (1-1), le LOSC n'a pas le droit à l'erreur à domicile face au Mans, freiné par Bordeaux (1-2) et diminué par les départs à la CAN, les blessures et les suspensions. Si les joueurs de Claude Puel ne s'en sortent pas là, la fin de saison risque d'être longue et compliquée.

La pression est sur LYON

Il y a douze mois, Lyon était, lui, largement en tête du Championnat, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Eliminé de la Coupe de la Ligue mercredi dernier au Mans (0-1) et balayé à Félix-Bollaert, l'OL s'est grippé et voit Bordeaux lui faire du rentre-dedans. Le Championnat s'en trouve ainsi relancé et la venue de Lorient à Gerland doit permettre au leader de se rassurer à un mois de la venue de Manchester United. Mais Alain Perrin doit encore composer avec un effectif particulièrement diminué par les blessures de Cleber Anderson, Cris, Müller, Govou et Juninho. Bordeaux, qui ne s'est lui pas raté au Mans, prouve journée après journée qu'il est bien un candidat au titre. Revenus à trois points des indéboulonnables Gones, les Girondins clôtureront la journée jeudi soir à Chaban-Delmas avec la réception de Saint-Etienne, qui a un peu éteint le feu en dominant Rennes (2-0). Très agitée en
interne, l'ASSE est au centre d'une semaine de tous les dangers avec ce déplacement en Gironde et la réception dimanche de Lyon, ce qui en fait l'arbitre de la semaine pour la première place. Deux défaites pourraient coûter la tête de l'entraîneur Laurent Roussey.

NANCY à la relance

Pour la course au titre, Nancy semble être un peu moins concerné. Les Nancéiens s'essoufflent (aucun succès en deux mois) et ils viennent de céder leur deuxième place. Incapable d'inscrire un but en trois journées, l'ASNL doit retrouver la lumière face à un Marseille revigoré par son succès devant Valenciennes (3-1) et soulagé de voir Cissé redevenir une arme fatale en l'absence de Niang. La clé, Paris pensait l'avoir trouvée après ses deux démonstrations contre Lens (3-0) et Valenciennes (4-0). Mais à Lorient, les Parisiens ont de nouveau chuté (0-1) et ne peuvent se permettre de passer au travers face à la lanterne rouge Metz. Invaincu en Championnat depuis le 10 novembre, Caen espère regoûter à la victoire contre Auxerre après deux matches nuls. Ambition tout à fait réalisable : l'AJA, qui pointe à un point de la ligne de flottaison, est la plus mauvaise équipe à l'extérieur. Depuis le 6 octobre, Nice est increvable. Son succès face à Nancy (1-0) a confirmé son statut d'outsider, qu'il ira défendre à Rennes. Redevenus compétitifs depuis l'arrivée de Guy Lacombe, les Bretons sont apparus un peu légers à Saint-Etienne (0-2) et auront à coeur de briller devant leur public. Large vainqueur de Metz (4-1), Monaco tentera de remporter sa troisième victoire consécutive contre Sochaux, en quête de points en vue du maintien. Du maintien, il en sera justement question à La Meinau entre Strasbourg et Toulouse. Les Alsaciens s'enlisent avec un seul succès en neuf journées alors que le TFC n'a plus gagné depuis plus d'un mois.

Cayzac se paie Gouffran et Fred

Alain Cayzac, dans un entretien paru dans le mensuel So Foot, lève le voile sur les deux transferts avortés du mercato parisien, Yoann Gouffran et Fred. Sur le Brésilien de l'OL, le couplet est sans surprise mais assez tranchant : «Le mec nous prend au téléphone une fois sur deux. Il ne rappelle pas, le frère ne pense qu'au pognon... Je me suis dit : je suis en train de faire une connerie.» Le club de la capitale avait rompu les négociations avant que Fred choisisse de rester à Lyon.

Sur le jeune attaquant caennais, le patron du PSG dit s'être senti trahi. «Il avait donné sa parole et il ne l'a pas tenue. Ça, je ne l'ai pas supporté. Pendant quatre mois, il nous a appelé tous les jours pour s'assurer que c'était bon, il a fait la grève, il s'est engueulé avec son président... Cet amour du PSG, ça devenait presque trop, tellement c'était ridicule. (...) A la fin, il revient sur sa parole, et ça c'est impardonnable. Mais je suis sûr que le PSG, il y pense le soir en se couchant et le matin en se rasant. Il avait envie de venir et il a toujours envie de venir, mais il a eu les chocottes.» A la question : «A la fin de la saison, vous seriez prêt à la reprendre ?», «Non, non, c'est fini», répond Cayzac à So Foot.

Dans cet entretien, Alain Cayzac réfute que le PSG ne soit plus un club attractif. Mais les critères d'embauche sont très élevés. «Il faut qu'ils viennent pour de bonnes raisons, pas parce que leur femme a envie de venir vivre dans la capitale. Enfin, il faut qu'ils aient la force mentale. On a vu tellement de joueurs se griller à Paris...» C'est peu de le dire.

Source : l'Equipe

Ederson est passé par Lyon

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Un accord ayant été conclu hier entre Nice et Lyon, Ederson a effectué un aller-retour express ce lundi entre Rhône et Saône pour y passer, avec succès, sa visite médicale. Accompagné du président niçois Maurice Cohen, le milieu de terrain de l'OGCN s'est ensuite rendu au siège de l'OL, puis a déjeuné à côté mais n'est pas passé par les studios d'OLTV où s'est déroulée en fin de matinée la présentation de Jean-Alain Boumsong.

Et pour cause, le Brésilien doit terminer la saison avec son club, sous forme de prêt, avant de s'installer à Lyon. A moins que... Jean-Michel Aulas confiait qu'il avait toujours l'espoir de le faire revenir plus vite que prévu. «On va essayer, cet après-midi, de convaincre les dirigeants de Nice de laisser Ederson tout de suite à l'OL», souligne le président lyonnais, pas peu fier d'avoir réussi à soutirer le milieu de terrain brésilien au nez et à la barbe des plus grands clubs européens. «C'est la marque que Lyon a grandi. C'est une opération complexe et importante sur le plan financier, de l'ordre de 14 millions d'euros. Ederson pourrait être le successeur de Juninho que je remercie car il a appelé plusieurs fois son compatriote. Sa position a été déterminante pour la venue d'Ederson».

Loïc Rémy fera-t-il le chemin inverse ? Toujours est-il qu'Aulas a précisé que la volonté de l'OL était de faire signer au jeune attaquant lyonnais une prolongation de contrat. Autre prolongation dans l'air : celle de Karim Benzema, confirmée par son président. «J'ai déjeuné avec son père vendredi dernier. Pour le moment, les modalités de ce nouveau contrat ne sont pas définies», précise Aulas.

- S.L., à Lyon

Source : l'Equipe

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